Perdre ou prendre du poids

Perdre ou prendre du poids
Endomorphe, ectomorphe ou mésomorphe ? (craie de rue) – Monique Ubaldi

Perdre ou prendre du poids, une demande qui doit tenir compte de la longue histoire de l’humanité, de la capacité que l’Homme a développée au fils du temps à conserver de l’énergie sous forme de graisse pour faire face aux longues périodes sans nourritures, aux épuisantes chasses de gibier pas toujours récompensées, aux famines et aux maladies.

Ces épisodes successifs qui ont laissé une empreinte profonde sur le métabolisme humain, tels que les glaciations, les sècheresses. Les ancêtres des humains d’aujourd’hui pris dans des régions très froides auraient développé une faculté importante à stocker de la masse grasse, leurs descendants sont endomorphes, leur pancréas produit beaucoup d’insuline et favorise chez eux la prise de poids.

Les mésomorphes ont un taux élevé de testostérone et développent naturellement une musculature plus volumineuse, peut-être que leurs ancêtres vivaient dans des régions ou les prédateurs et les proies étaient rapides et qu’une musculature puissante était une garantie de survie.

La thyroïde des ectomorphes produit beaucoup d’hormones thyroïdiennes qui font fonctionner le métabolisme à plein régime ; ils sont très minces, peinent à prendre du poids et à développer leur masse musculaire, peut-être que leurs ancêtres ont bénéficié de millénaires paisibles dans des régions tempérées.

Par ailleurs, beaucoup de facteurs influent sur le poids : métaboliques, hormonaux, liés à des carences nutritionnelles.

Et puis il y a les compulsions – ce mécanisme qui nous pousse à agir contre nos intérêts – par lesquelles le corps semble vouloir se refuser à perdre du poids, comme si mincir le mettait à nu, lui retirait ses remparts.

Il y a aussi les hormones métaboliques, les hormones glycémiques, les hormones adrénergiques, les hormones thyroïdiennes, les hormones sexuelles qui interviennent sur la prise de poids.

Et puis aussi la sensibilité hormonale et son contraire, la résistance hormonale. L’hypothalamus, impliqué dans toutes les réactions métaboliques et dans l’activité du système nerveux végétatif, qui défend pour chacun d’entre nous une fourchette de poids privilégiée et qui reçoit les signaux relatifs aux stocks de lipides et de sucre et a une action sur l’appétit ou encore le métabolisme.

Énormément de paramètres qui font que la perte ou la prise de poids est difficile et qu’elle demande une long suivi pour que les changements souhaités se fassent.

Je suis consultante en nutrition et naturopathe, je vous reçois pour un suivi dans mon cabinet situé dans le quartier Saint-Cyprien, à 2 minutes de marche du métro Saint-Cyprien – République à Toulouse.

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